Diane Fiedler

Diane Fiedler Diane Fiedler
Global Brotherhood: Glioblastoma 1
Watercolor

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Vladimir Ivkovic
Neuroimaging
Harvard University

I work on understanding and reducing occupational health risks to firefighters, first responders, and other extreme performers such as astronauts. My research focuses on developing wearable technology to assess medical conditions caused by extreme environments or activities—such as firefighting and spaceflight— as well as the countermeasures for their mitigation. The ultimate goal is translating this knowledge into clinical tools for predicting, preventing, and treating major occupational health hazards—such as post-traumatic stress disorder, traumatic brain injury, and cancer—which our firefighters and first responders suffer from at much higher rates than the general population.

As one of the most sinister results of repeated exposures to carcinogens released by fires—so vividly depicted by the flaming chairs and chemicals—cancer takes more firefighters’ lives than fires themselves. The repeated stress of life-and-death situations and decisions that firefighters experience every day, result in their being five times more likely to develop post-traumatic stress disorder than the general public they protect. Diane’s poignant art holistically depicts the dire perils of firefighting, the hope of salvation that firefighters epitomize, and the struggle with the suffering imparted on them by the very vocation that defines and consumes them.

Both processes are quests for meaning through discovery of context—much like the fractal nature of the universe that surrounds us. While the forms and tools are different, the artistic and scientific methods yield analogous experiences— art, by generating concepts that seek to be attributed meaning through discovering the context from which they were created or originated; and science, by discovering phenomena whose meaning, if any, may only come through the continued process of discovering the universal context from which they emerge.

Je travaille à comprendre et à réduire les risques liés aux métiers des pompiers, urgentistes et autres travailleurs de l’extrême comme les astronautes. Ma recherche se concentre sur le développement de vêtements intelligents capables d’analyser les conditions médicales causées par des environnements et activités extrêmes (éteindre un feu, sortir dans l’espace) et contrecarrer leurs effets pour les mitiger.

Le but ultime est de traduire ces connaissances en outils cliniques pour prédire, prévoir et traiter des problèmes majeurs liés à ces professions, comme le stress post traumatique, les lésions cérébrales et le cancer, dont nos urgentistes et pompiers souffrent à un taux bien plus élevé que le reste de la population.

Constituant le résultat le plus sinistre de l’exposition répétée aux carcinogènes émis par le feu, si bien capturés par ces chaises en feu et produits chimiques, le cancer tue plus de pompiers que le feu lui même. La tension répétée de situations de vie ou de mort, et les décisions que les pompiers prennent tous les jours, les rendent cinq fois plus à risque de développer des syndromes de stress posttraumatique que le public qu’ils protègent. La pièce poignante de Diane dépeint les périls désastreux de la lutte contre le feu, l’espoir de sauvetage que les pompiers incarnent et la souffrance qu’ils subissent par cette vocation qui les définit et les consume.

Les deux procédés sont une recherche de sens, via l’exploration d’un contexte – tout comme la nature fractale de l’univers qui nous entoure. Bien que les formes et les outils soient différents, les méthodes artistiques et scientifiques induisent des expériences similaires, l’art en générant des concepts qui cherchent à établir un sens au contexte dans lequel ils ont été créés, la science en explorant des phénomènes dont le sens, s’ils en ont, ne peut venir que du procédé continu de découverte du contexte universel dont ils émergent.