Jan Powell

Jan Powell
Something Vanished 1
Monoprint, phototransfer, intaglio, hand-coloring

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David Kaplan
Stern Family Professor of Biomedical Engineering
Tufts University

I am a biomedical engineer. I study two things: growing human tissue in the laboratory for the study of disease, and tissue damage and regeneration in search of insights and treatments. One of our areas of focus is the human brain and brain-related neurodegenerative diseases, including Parkinson’s Disease and Alzheimer’s Disease.

My associations are at many levels, both personal and professional…personal, because I lost my mother to Alzheimer’s about a year ago, and professional, because laboratory study promotes new understanding and opportunities for treatment. Jan Powell’s piece captures all of this. It shows the personal side of the ‘lost and vacant’ and somewhat ‘pained’ aspects on the faces of the individuals in the art, reflecting the unfocused, frustrating and mysterious nature of the disease. Professionally, you can see a small part of what we study in the laboratory as we try to find new strategies for treatment. The melding of these two areas into this one piece leaves one feeling almost as an Alzheimer’s sufferer might feel.

Although similar in outcomes, the two methods rise from very different starting points. While the scientific method often starts out with a more directed hypothesis, the end result often takes directions you can not prepare for, which is a good thing. The artistic process may or may not start out with a specific goal, but usually ends up with a visual that can be interpreted in many different ways depending on the viewer’s experiences and viewpoints. Thus, both methods are powerful and both of them open doors.

Je suis ingénieur biomécanique. J’étudie deux choses: la culture de tissu humain en laboratoire pour l’étude de maladies, et les lésions des tissus et leur régénération afin de rechercher des idées et des traitements. Notre recherche se concentre sur le cerveau humain et les maladies neurodégénératives, comme les maladies de Parkinson ou d’Alzheimer.

Les liens se font à de nombreux niveaux, tant personnel que professionnel. Personnel car j’ai perdu ma mère à cause de la maladie d’Alzheimer il y a un an, et professionnel parce que mes recherches en laboratoires amènent à de nouvelles explications et opportunités de traitement. L’oeuvre de Powell capture ces deux aspects. Elle montre l’aspect personnel, le côté “perdu et absent”. La douleur de ces visages reflète la nature mystérieuse, frustrante et dispersée de la maladie. L’aspect professionnel est aussi illustré par cette oeuvre. On y voit ce que l’on étudie en laboratoire, de nouvelles stratégies de traitement. Ces deux aspects s’assemblent en une oeuvre, qui permet au spectateur de ressentir la maladie d’Alzheimer.

Bien que les résultats se ressemblent, les deux méthodes viennent de deux points de départs bien différents. La méthode scientifique débute par une hypothèse ciblée, mais le résultat final prend des directions qu’on ne peut anticiper, ce qui est positif en soi. Le procédé artistique débute avec ou sans but spécifique mais se termine avec un visuel qui peut être interprété de bien des façons, en fonction de l’expérience et du point de vue du spectateur. Ces méthodes sont toutes les deux puissantes et ouvrent des portes.