Sandra Mayo

Sandra Mayo Sandra Mayo
What Goes Around, Comes Around 1
Mixed Media

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Jane Snyder
Psychoanalysis
Boston Graduate School of Psychoanalysis

Sandra’s piece What Goes Around, Comes Around captures a global dynamic in the journey of refugees seeking a better life and ending up in limbo. Ironically, they often seek refuge in the very countries whose exploitive actions have contributed to the deplorable conditions causing them to relocate.

The structure of the piece is a mirror image which reminds me of how we use “the other” to reflect or deal with aspects of ourselves— do we see them as similar or different? Are we interested in that difference or are we fearful, hostile, rejecting? The refugee can be a target for projection of our own neediness, helplessness and hopelessness, a target for dehumanization and aggression. Sometimes refugees arouse fears—of homelessness, loss or destitution.

There is a lot of symbolism here: The layers of handmade paper represent the many layers of history behind the interactions between peoples, as well as the layers of the psyche in all of us, from the conscious surface to deep unconscious, our drives and wishes. These layers are stitched together in patterns drawn from genograms, a system of symbols used by psychoanalysts to diagram the emotional and physical relationships within families, including the patterns of immigration, abuse and violence. This piece is printed on Tyvek, a common building material symbolizing the search for a safe home.

There is a resonance between the psychoanalytic process and the artistic process. Both engage in research using their emotional responses as important data points when trying to understand the human condition at a deeper level. Understanding is represented through words, in the case of the psychoanalyst and through visual representation in the case of the artist.

Sandra Mayo

La pièce de Sandra “What Comes Around Goes Around” dépeint le périple des réfugiés dans une dynamique globale, en quête d’une vie meilleure mais qui se retrouvent au point mort. Paradoxalement, c’est bien souvent qu’ils cherchent un refuge dans les pays dont les actions d’exploitation ont contribué aux conditions déplorables qui les ont poussé à partir.

La structure de cette oeuvre est celle d’une image miroir qui me rappelle comment nous utilisons “l’autre” pour faire face à nos propres caractéristiques. Voyons-nous “l’autre” comme similaire ou différent? Sommes-nous intéressés par cette différence ou en avonsnous peur? Y sommes-nous hostiles ou la rejetons-nous? Le réfugié peut être la cible d’une projection de nos propres besoins, de notre propre impuissance et désespoir, une cible pour la déshumanisation et l’agression. Parfois les réfugiés provoquent des peurs, celles de la perte, et de la misère.

La symbolique est partout: les couches de papier fait-main représentent les couches d’histoire qui précèdent les interactions entre les peuples, mais aussi les strates de notre propre psyché, de la surface consciente à l’inconscient profond, nos motivations et désirs. Ces couches sont tissées par les modèles établis par nos génosociogrammes (arbres généalogiques). Ce système de symboles est utilisé pour dessiner les relations émotionnelles et physiques au sein des familles, incluant des modèles d’immigration, d’abus et de violence. L’oeuvre est imprimée sur du Tyvek, un matériau de construction commun, qui symbolise la recherche d’un chez-soi solide et sûr.

Il y a une résonance entre la psychanalyse et le procédé artistique. Les deux explorent des réponses émotionnelles comme données importantes, tout en essayant d’interpréter la condition humaine en profondeur. L’interprétation se fait via les mots dans le cas du psychanalyste et par représentation visuelle dans le cas de l’artiste.