William Chambers

William Chambers William Chambers
Potion 2
Mixed media painting

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Jonathan Garlick
Biomedical Stem Cells
Tufts University

By building human tissues from their component cells, our laboratory seeks new treatments for diseases that currently have no cures. This tissue engineering approach grows human “lab-made skin” which closely mimics human skin to meet two research goals: The first is to use cells from patients with chronic diseases to better understand how we can regenerate and repair diseased or damaged tissues and organs and restore the health of tissues. We do this in two diseases, scleroderma and non-healing wounds in diabetic patients. A second goal is to use “lab-made skin” to test drugs and improve the lives of patients with these conditions. This is a more predictive way to study drug benefits than to use lab mice alone.

This artwork closely represents the spirit and practice of the work in our lab. I associate the round dishes with our “lab-made skin” which have interesting red structures that arise like “living” brains. This is a call to “humanize” our research field by moving drug testing and research into human tissues. There seems to be a tension between the “experimental” mice and the human tissues growing in the dishes. The mice are asserting that we need both “lab-made skin” and mice to understand diseases and develop better treatments. The bottle in the middle holds the “elixir”, the unknown and uncertain outcome of our research and the cure we aspire to find.

We experiment in our lab through trial and error. We don’t seek the right answer but only hope to ask the right question. We value the iterative nature of the scientific method so we can speculate, test, observe and take a step back in wonder and contemplate our next question. This method values complexity and confronts uncertainty. We use technique to push against the boundaries of lab protocol and practice, and this feels more like art than science. I think about the artistic process in exactly the same way.

Nous cherchons de nouveaux traitements, à des maladies qui n’en ont pas, en reconstruisant des tissus depuis leur base cellulaire. Cette technique d’ingénierie tissulaire consiste à cultiver de la peau en laboratoire, qui ressemble à la peau humaine, afin d’atteindre deux objectifs. Le premier est d’utiliser des cellules de patients ayant des maladies chroniques afin de mieux comprendre comment régénérer et réparer des tissus ou organes malades ou endommagés et les remettre en bonne santé. Nous travaillons sur deux maladies, la sclérodermie et les plaies qui ne cicatrisent pas chez des patients diabétiques. Le deuxième objectif est de tester les traitements sur de la peau synthétique cultivée en laboratoire et d’améliorer la vie des patients souffrant de ces conditions. Cette méthode permet d’étudier les avantages d’un traitement de manière plus prédictive que l’utilisation exclusive de souris de laboratoire.

L’oeuvre réalisée représente fidèlement l’esprit et la pratique à l’intérieur de notre labo. J’associe les boîtes de Pétri avec notre peau synthétique, qui a des structures rouges qui se lèvent, comme des cerveaux “vivants”.

L’intention est d’humaniser notre champ de recherche en réorientant la recherche et les tests médicamenteux vers le tissu humain. Il semble qu’il y ait une tension entre les souris expérimentales et les tissus humains cultivés dans des boîtes de Pétri. Nous avons besoin tant de peau synthétique que de souris pour mieux comprendre les maladies et développer de meilleurs traitements. L’ expérience de l’utilisation de souris est la preuve que nous avons besoin et de peau synthétique et de souris pour mieux comprendre les maladies et développer de meilleurs traitements. La bouteille au milieu représente l’élixir, le résultat inconnu et incertain de notre recherche et du traitement que nous espérons découvrir.

Dans le labo, nous expérimentons par essais et erreurs. Nous ne cherchons pas la bonne réponse mais espérons poser la bonne question. Nous valorisons la nature itérative de la méthode scientifique afin de spéculer, tester, observer et prendre le recul nécessaire à la question qui suivra. Cette méthode valorise la complexité et confronte l’inconnu. Nous utilisons la technique pour dépasser les limites du protocole et de la pratique de laboratoire, et cela semble plus proche de l’art que de la science. J’imagine le procédé artistique comme étant exactement le même.